Si aujourd’hui Amazon nous promet que nos bouquins livres arriveront par voie aérienne demain, c’est que les drones, c’est tendance ! Pourtant, les drones, c’est tendu. Les entreprises sont en alerte, les gouvernements sont inquiets, la Terre entière est sur les dents ! Vie privée, sécurité, secrets industriels, informations confidentielles, ces engins sont menaçants, très menaçants…
Une multiplication des incidents : attention collision !
Un drone c’est quoi ? Un drone ou UAV (Unmanned Aerial Vehicle) est un aéronef inhabité, piloté à distance, semi-autonome ou autonome, susceptible d’emporter différentes charges utiles le rendant capable d’effectuer des tâches spécifiques pendant une durée de vol pouvant varier en fonction de ses capacités. Ok, c’est un mini avion manœuvrable depuis le sol.
Entre septembre 2014 et mars 2015, il y a eu 68 survols de sites sensibles en France par de petits drones télécommandés ou en vol automatique préprogrammé. Ainsi, les petits malins du joystick survolent des centrales et des sous-marins nucléaires, l’Elysée, des bases militaires, mais aussi des aéroports sans être inquiétés. En effet, le pilotage programmé automatique permet au pilote de ne pas avoir de lien avec le drone au moment du vol. Ces petits jouets sont si discrets qu’il est difficile de les détecter avec les systèmes actuels. Un vrai casse-tête pour le gouvernement pour qui la sécurité « anti-drone » devient un enjeu majeur.
Généralités & gangstas parisiens
Les drones se démocratisent depuis quelques années et les particuliers s’en emparent. Ces petits bijoux technologiques coutent de 100 à 3200 € et ils nous apportent un nouveau regard sur le monde, vu du ciel. Ainsi, à la fin de l’année 2015, le nombre de drones de loisir était estimé entre 150 000 et 200 000 sur le territoire français.
Bravant la législation, des parisiens s’amusent depuis quelques mois à faire voler leurs drones au dessus des monuments les plus connus à la recherche de prises de vues originales, jamais captées auparavant, au grand dam des autorités.
Parlons réglementation
Avec l’explosion des ventes de ces petits bijoux technologiques auprès des particuliers, la réglementation de l’utilisation des drones de loisir à été modifiée au 1er janvier 2016. Quelques exemples : interdiction de survoler le jardin de Jacqueline et Albert car ils ont le droit au respect de leur vie privée. Interdiction de faire voler son drone à plus de 150 mètres de hauteur et la nuit (tant pis pour le feu d’artifice du 14 juillet à la Tour Eiffel, je le regarderai à la TV). Interdiction d’utiliser un drone si on est sourd.
Sinon, c’est un an de prison et 75 000 € d’amende… A vous de jouer, mais vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenu !